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Parlons albums : Le bestiaire de maman

Le Bestiaire de Maman, Jeanne Sterkers et Victor Le Foll, L’Agrume, 2021

Le Bestiaire de Maman

Jeanne Sterkers et Victor Le Foll
L’Agrume, 2021

L’illustration de la couverture donne le ton : un personnage hybride (un peu perroquet, un brin cochon, un tantinet guépard), de forme humanoïde, pose, un ballon tenu d’une patte et la tête tournée vers l’intérieur du livre, nous invitant ainsi à découvrir son étonnante personnalité.
L’enfant, narrateur de l’histoire, dresse le portrait de sa maman aux multiples facettes, en la comparant à une multitude d’animaux. Elle se fait tantôt buffle pour porter courses et cartable et tantôt castor pour réparer l’évier de la cuisine. 

Mais parmi ces incroyables qualités, se logent aussi d’amusants défauts. Quand elle chante, elle ressemble à un rossignol enroué et elle est capable d’être aussi grognon qu’un cochon. 

le bestiaire de maman

Le grand format du livre, à la française, se prête parfaitement à cette succession de portraits et les illustrations pleine page ajoutent encore à l’aspect démesuré du personnage. On ne peut qu’être impressionné par cette maman que rien n’arrête (sauf quand il est temps de faire une sieste ! ).

De page en page, les habits de la maman sont le fil conducteur des différentes facettes représentées, comme pour donner une contenance à ce fabuleux personnage. Mais il s’agit aussi de logique, car l’histoire semble se dérouler sur une seule et même journée. En effet, les nombreux détails des illustrations nous permettent de créer du lien entre les différentes scènes.

Enfin, pour clore l’album, le texte laisse la place à l’illustration, qui s’installe sur l’ensemble de la double page et met à l’honneur la relation parent-enfant dans toute sa tendresse et sa complicité.

Delphine Korwin, lectrice formatrice

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